Partir à la rencontre des enfants fragilisés en Amérique du Sud – Le projet de Familare en 6 épisodes

Découvrez le projet de Anne-Ségolène, Anthony et leurs 3 enfants dans le projet de grand voyage en Amérique du Sud où ils ont décidé de partir à la rencontre des enfants fragilisés.

Parents-voyageurs est partenaire de ce projet. Nous allons créer une série de podcasts tout au long de leur aventure. Nous sommes heureuses, à notre niveau, de pouvoir les soutenir afin de leur donner de la visibilité auprès de notre belle communauté de parents voyageurs ! Si vous êtes une structure ou un centre scolaire, vous pouvez les suivre également, nous vous laissons regarder leur vidéo de présentation.

Dans cet article nous regrouperons l’ensemble des épisodes créés pour le projet de Familare. Ils sont à écouter dans l’ordre de présentation.

Belle écoute.

Episode 1 – Le Projet de partir à la rencontre des enfants fragilisés

Dans cet épisode, nous partons à la rencontre d’Anthony et Anne-Ségolène du blog Familare. Parents de 3 enfants, cette famille a un projet peu ordinaire. Ils souhaitent partir à la rencontre des enfants fragilisés en Amérique du Sud pendant 1 an. D’où vient ce projet ? Comment comptent-ils le mettre en place ? On vous explique tout.

Retrouvez La Familare sur leur blog Familare, sur leur page Facebook et instagram.

Du voyage au projet : pourquoi partir à la rencontre des enfants fragilisés

La famille Familare est composée d’Anthony, Anne-Ségolène, Clémence (7 ans), Olivia (5 ans) et Gaspard (2 ans) et à l’été 2022, ils embarquent pour une grande aventure !

Ces parents voyageurs aiment avant tout partir à la rencontre des autres. Adeptes des randos en âne, ils parcourent les routes et aiment les échanges humains.

En 2018, lors d’un grand voyage en famille, Anthony et Anne-Ségolène ont eu l’occasion de passer du temps dans un centre Misericordia International au Chili avec des enfants défavorisés. Ce voyage a été l’un des déclics pour aller plus loin dans leur engagement avec le souhait de visiter d’autres établissements. C’est pourquoi ils ont décidé de partir à la rencontre des enfants fragilisés pendant une année entière.

A bord de leur camion, ils vont donc parcourir l’Amérique du Sud et aller passer du temps en immersion dans des établissements ou associations prenant en charge des personnes avec de grandes fragilités.

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Le financement du projet

Le projet est en partie auto-financé, tandis qu’une autre partie sera financée avec l’aide de partenaires et de dons.

L’objectif est de fournir des livrables de cette expérience : un film documentaire, une expo photos et également de réaliser des conférences et des échanges entre établissements.

Aujourd’hui, ce projet a besoin d’être soutenu à tous les niveaux : financiers mais aussi au niveau des compétences ! N’hésitez pas à les contacter pour avoir plus d’informations à ce sujet.

Episode 2 – 2 mois avant le départ : les derniers préparatifs

Ils sont à deux mois du grand départ. Alors, où en sont-ils de toutes les préparations ? Ont-ils pu boucler le budget, trouver des partenaires ? Quels sont leurs derniers préparatifs à l’aube de ce grand départ ? Anne-Ségolène et Anthony reprennent la parole et partagent leurs avancées.

Où en sont-ils dans les préparatifs 2 mois avant le départ ?

Anne-Ségolène et Anthony sont dans la dernière ligne droite du projet. Anthony aménage, avec l’aide de sa famille et surtout de son grand-père, le camion. En le testant durant les week-ends, ils se sont rendu compte que l’aménagement de celui-ci ne leur convenait pas du tout. Ils ont donc dû tout repenser pour tout ré-aménager comme ils le souhaitent. Cela leur prend beaucoup de temps.

Ils sont en train de finaliser les rendez-vous médicaux, les vaccins notamment, les passeports et les détails administratifs.

Le budget est-il bouclé ?

Le budget minimum vital est atteint. Ils continuent la collecte et la recherche de partenariats pour pouvoir être plus sereins. Ils ont également organisé un week-end mélangeant visite, dégustation de vin, et rugby au Château de Nervers pour collecter des fonds.

Quelles sont les dernières angoisses avant le départ ?

La première angoisse est d’arriver épuisé avant de commencer l’aventure. Toute cette préparation leur prend beaucoup de tempset d’énergie. Anthony sera en vacances 15 jours avant le départ pour finaliser les derniers détails. Et pour l’arrivée, ils prendront un peu de temps avant d’enchaîner sur leur itinéraire, ou pas ! Ce sera selon leur envie du moment !

Les contacts des centres sur place

Ils ont déjà quelques contacts là-bas qui accepteraient de les recevoir ! Il y aura une partie planifiée, une autre partie un peu improvisée sur place. Les pays visés sont la Bolivie et la Colombie. Les structures ont généralement plusieurs antennes donc ils auront d’autres contacts par la suite et ils pourront cibler les centres qui sont adaptés à leur projet.

Episode 3 – L’arrivée en Amérique du Sud et la visite des Premiers centres

Déja 3 mois qu’Anne-Ségolène et Anthony parcourent le Nord de l’Amérique du Sud à la rencontre des premiers centres. On les retrouve en Colombie pour cet épisode. Avant d commence leur périple, ils ont dû récupérer leur Camion à Cartagena avant de commencer leur à prendre la route. Des démarches compliquées, qui ont pris beaucoup de temps et d’énergie. La bonne nouvelle dans tout cela c’est qu’ils ont pu récupérer leur camion sans vol et en bon état. Un vrai soulagement lorsque l’on entend que certains voyageurs se font littéralement dépouiller de leurs affaires personnelles.

Les premières visites des centres

Durant l’attente à Cartagena, Anne-Ségolène et Anthony on été mis en contact avec Frère Oscar directeur d’un établissement privée La Baranquilla . Cet établissement accueille des familles aisées mais le projet pédagogique est bien de mettre en avant l’entraide sociale sans contre-partie. L’école et les élèves sont donc toujours en projet pour aider les concitoyens. C’est ici que les premières visites se feront auprès de familles défavorisées.

Ensuite cap sur le Nord (alors que leur objectif est bien de descendre plein sud 😅) pour visiter un établissement hors normes à La Guarija où des élèves y vivent 24/7 pendant 11 mois de l’année. Nos échanges sur cette visite nous interpelle sur une question aujourd’hui sans réponse : « Est ce qu’un enfant est mieux dans un établissement loin de sa famille , là où il ne manque de rien, mange correctement à sa faim et où il est instruit, plutôt que dans sa famille dans l’extreme pauvreté mais avec les siens. « 

Ces rencontres interpellent, ces échanges sont très intenses.

La Vie en Camion

Dans un voyage en perpétuel mouvement, Anne Ségolène et Anthony diront que leur repère est aujourd’hui leur camion. Véritable point d’ancrage pour la famille. Il est d’ailleurs maintenant équipé d’un énorme Sticker avec une carte d’Amérique du Sud, gentiment offert par l’établissement d’Oscar avant leur départ.

Les enfants

Anne-Ségolène et Anthony prennent le temps d’échanger avec les enfants et de les amener avec bienveillance dans ces rencontres qui pourraient être émotionnellement compliquées pour des enfants. Olivia la plus grand faite preuve de beaucoup de maturité dans ce qu’elle peut vivre auprès de ces personnes qu’elle rencontre. Les enfants sont de plus en plus à l’aise en espagnol, ce qui leur permet de mieux communiquer avec les autres.

Nous avons hâte de connaitre la suite du voyage ! En attendant, vous pouvez les suivre en live sous cette carte. Les épisodes sont enregistrés en décalés par rapport à leur itinéraire.

Episode 4 : Bloqués au Pérou !

Nous enregistrons un épisode spécial, qui n’était clairement pas prévu dans le planning comme vous pouvez l’imaginer !

Après plusieurs mois en Amérique du Sud, Anthony et Anne-Ségolène continuent leur périple à la rencontre des enfants fragilisés dans des centres spécialisés.

 Au fil du temps, ils parcourent la Colombie, l’Equateur pour arriver au Pérou. 

Sauf que quelques semaines après leur arrivée, le pays est complètement retourné, dévasté par une crise politique et sociale. 

Ils se retrouvent donc pris au piège par des routes bloquées par des « paros ».  

Ils reviennent longuement sur ce moment difficile et comment ils ont pu finalement quitté le pays, sains et saufs.  

Point sur l’itinéraire depuis le dernier épisode

Depuis notre dernier entretien, Anthony et Anne-Ségolène ont quitté le sud de la Colombie dans le but d’aller en Equateur. En Equateur du Nord , ils se retrouvent au milieu d’une communauté de pêcheurs, la vie y est douce et ils restent environs 3 semaines là-bas avec eux. Ils en ont profité pour visiter l’Equateur qu’ils ont beaucoup aimé ! Un pays magnifique !

Avant d’arriver au Pérou, ils décident même de prendre un peu de repos à Mancora.

Arrivée au Pérou

L’arrivée au Pérou se fait avec la visite d’un orphelinat. A ce moment là, c’était encore calme puis un jour ils entendent que le président péruvien a été destitué et emprisonné. A ce moment, beaucoup d’interrogations arrivent et les premières décisions doivent être prises.

Ils font le choix de rester pour Noël à l’orphelinat. Les tensions sont principalement dans le Sud du pays et tout est encore relativement calme.

Le moment où tout bascule

Les tensions commencent de plus en plus à s’intensifier et les habitants mettent en place des PARO dans les villages : ce sont des blocages où il ne laissent passer personne, ou presque.

Au Nord, à ce moment là, c’est calme, c’est plutôt au Sud que cela se détériore.

Une trève du PARO était prévue entre Noël et le jour de l’an, ils pensent donc sortir du Pérou direction la Bolivie à ce moment là.

Arrivés à Lima, les interrogations sur le choix du chemin sont de plus en plus importante. Il y a deux possibilités : tracer la route sans détour par la Panaméricaine ou aller dans les montagnes pour se sentir plus en sécurité.

Ils décident de monter en montagne, passent un premier paro qui était calme alors que beaucoup de gens parlaient de guerre dans ce village. A ce moment là, le doute sur la fiabilité des infos s’installe…

Ils décident de monter à Cuzco pour quitter le pays via le lac Titicaca et ensuite pouvoir rejoindre la Bolivie. Mais à Cuzco, la police les informe qu’ils ne peuvent pas traverser la frontière, que tout est fermé, mais qu’ils ne peuvent pas rester à Cuzco non plus car les tensions allaient s’intensifier.

Sur le trajet, ils tombent sur 7 blocages successifs, beaucoup d’attente et d’incompréhensions. Ils découvrent en quoi consiste les PARO dans les villages, organisés entre eux, mais sans cohérence globale. En tant que touristes, ils ne sont pas les bienvenus, ils se voient même refuser d’être servis dans les restaurants.

Ils arrivent à Santa Theresa et en profitent pour découvrir le Machu Picchu pour faire une pause avant de reprendre la route.

Mais là, c’est le camion qui lâche entre les barrages ! Ils sont bloqués, dans une impasse pour sortir du pays.

À Lire sur leur instagram :

Après avoir conduit toute la nuit, nous reprenons le volant. Mais très vite, nous déchantons. Maintenant, les blocages se sont durcis. Il n’est plus question de nous laisser passer. C’est Anne-Ségo qui va discuter à chaque barrage pour négocier et pouvoir passer. Nous prétextons un problème de santé pour faciliter la discussion et nous procurons un certificat médical officiel en Français, Espagnol et Anglais indispensable pour appuyer les négociations. On avance doucement, mais on avance. Parfois, il nous faut attendre une heure ou deux, il faut se soumettre et supplier « hacer una supplicacion » comme ils nous demandent. 
Nous vivons un blocage plus agressif qui nous coûte de devoir changer un pneu. Nous sommes persuadés que c’est un bloqueur qui nous l’a crevé (thèse validée par la suite par le réparateur de la roue !). Nous roulons maintenant de nuit. Dans certains barrages, l’alcool s’invite à la fête. Notre niveau de stress et de fatigue est à son paroxysme quand nous arrivons dans une zone où se suivent 3 barrages successifs sur 150m. Ces trois barrages sont tenus par trois communautés indigènes qui nous renvoient les unes aux autres pour avoir l’autorisation de passer. 
Il fait nuit et les bloqueurs sont saouls. Anne-Ségolène passe 20 minutes à négocier un passage pendant qu’Anthony dans le camion avec les enfants ne la voient plus… le stress monte. Nous avons finalement l’accord des bloqueurs pour passer, mais c’est à ce moment-là que le levier de vitesse de Béber rend l’âme. Impossible d’enlever la marche arrière. C’est en trop ! Ras-le-bol !!
Heureusement que Raul, un Péruvien qui souhaite lui aussi passer va nous aider. Nous voyant à bout, il vient nous aider à sortir Béber des barrages en nous tractant avec sa petite voiture, puis part chercher un garagiste. 
Il est 23h, nous nous garons devant chez le garagiste qui nous a remorqué et nous convenons qu’il viendra travailler sur Béber demain matin. On s’effondre…

@Familare

Le dénouement

Au fur et à mesure, ils se trouvent dans des impasses, où ils ne peuvent plus atteindre la frontière.

Après 3 semaines de détours, de petits chemins, de négociation, ils finissent pas atteindre la Bolivie.

Une série d’interrogations sur les choix à prendre, ne pas pouvoir rester sur place, car les denrées se font rares et reprendre la route et enchaîner les PARO dans l’objectif de quitter ce tourbillon infernal.

Nous sommes ravies de savoir que tout va bien pour eux. Ils ont pu quitter le pays alors qu’il y a encore beaucoup de voyageurs bloqués. On pense bien à eux !

Épisode 5 : la Visite des centres en Amérique du Sud

La suite après le Pérou 

Après les semaines de galère au Pérou, le voyage a pu reprendre son cours. Ils ont rencontré un problème mécanique sur le camion qui les a immobilisés pendant 5 semaines, en Bolivie.

Ensuite, ils ont enchaîné avec la visite de l’Argentine. C’était la fin du voyage, ils en ont profité pour faire du tourisme, visiter le payse et profiter des dernières semaines de ce voyage. Ils n’ont donc visité aucun centre. L’objectif était de profiter en famille.

Les visites des centres pendant 1 an

Durant cette année, ils ont visité « peu « de centres, préférant la qualité des échanges plutôt que la quantité. Voici un résumé des centres visités pendant cette année passée en Amérique du Sud

• En Colombie : visites de différentes écoles dont La Barranquilla. À retrouver dans les 1ᵉʳˢ épisodes. Vous pouvez voir la capsule vidéo ici et celle de la Barranquilla.

• En Equateur, 3 semaines au cœur d’un village de pêcheurs traditionnels où les nombreux échanges avec les familles ont été intenses.

• Au Pérou : Visite d’un orphelinat qui accueille des enfants entre 6 à 18 ans, pendant 3 semaines. Vous pouvez retrouver la capsule vidéo de leur visite

• En Bolivie : CNI (Centro de Nutricíon Infantil) de la fondation Patiño. C’est une grande fondation qui finance des projets sociaux dans différents domaines. Ils ont visité un centre pour les enfants qui subissent les conséquences de la malnutrition au cœur d’un centre hospitalier, pendant 10 jours.

Les durées dans les centres étaient volontairement longues de manière à pouvoir s’intégrer, comprendre les fonctionnements du centre et échanger avec les enfants sur place. 

Comment ont-ils eu les contacts des centres ?

Cela n’a pas été facile, cela s’est fait beaucoup par le bouche à oreilles, des contacts de contacts ! Et de fils en aiguille, en parlant de leur projet, isl arrivaient à se faire introduire auprès des bonnes personnes.

Ils étaient en tant qu’observateurs et pas en tant que bénévoles donc c’était moins contraignant pour les structures de les accueillir. Aussi, le fait qu’ils soient totalement indépendants avec le camion était un vrai facilitateur. Ils étaient là pour passer du temps avec les enfants, sans contraintes logistiques pour les centres.

Le projet a toujours été bien accueilli et compris de la part des structures. 

Construction de l’itinéraire

Anne-Ségolène et Anthony ont d’abord construit leur itinéraire de base d’après le transfert du camion avec les dates de départ et d’arrivée. Sinon, ils savaient juste dans quel pays ils passeraient. Selon les centres, ils ont adapté l’itinéraire, tout en gardant la cohérence de l’itinéraire de base. L’idée n’était pas de faire beaucoup de kilomètres.

Le projet du film

Le projet initial a également évolué. Ils voulaient parler des personnes fragilisées dans la globalité, mais ils se sont plutôt concentrés sur une population ciblée. Ils ont choisi de s’orienter vers les enfants en difficulté. Cela leur a permis de se spécialiser dans le domaine, d’approfondir les sujets et les échanges et surtout d’intégrer pleinement leurs propres enfants dans le projet.

Finalement, c’est aussi le film qui a beaucoup drivé l’itinéraire.

Retour en France : À l’heure de l’enregistrement de ce dernier podcast, Anthony, Anne-Ségolène et leurs trois enfants sont de retour en France !

Nous enregistrerons un dernier épisode lors de la sortie de leur film. En attendant, n’hésitez pas à regarder les capsules vidéo de leur voyage.

Episode 6 : Le Retour en France et la création du documentaire

Après une longue période d’aventure à en Amérique du Sud, Anne Ségolène et Anthony sont de retour en France, chez eux dans leur maison d’avant.

Ils nous partagent dans ce dernier épisode leur ressenti post-voyage, le retour à une vie sédentaire, la reprise du travail et de l’école.

Le Retour en France : comment ça s’est passé

Ils se sont gardé plus de 2 mois pour reprendre leur marque au retour.

Ils veulent continuer à garder ce petit quelque chose qu’ils ont rapporté du voyage : vivre tranquillement et en profitant de chaque jour. Les enfants sont super contents de revoir leurs amis et d’aller à l’école, même si c’était un peu dur de s’habituer de nouveau aux règles de l’école.

La famille a appris quelque chose d’important en voyage : vivre le moment et ne pas toujours penser à demain. Ils veulent garder cette façon de penser maintenant qu’ils sont de retour.

Les enfants ont exprimé une joie débordante à l’idée de retrouver leurs proches et leur environnement scolaire. Cependant, la transition n’a pas été sans ajustements. Habituer de nouveau les enfants à la structure et à la discipline de l’école après la liberté du voyage a présenté des défis, mais avec patience et persévérance, ils ont a trouvé un nouvel équilibre.

La sortie du film documentaire

Un chapitre passionnant s’ouvre avec la réalisation d’un film documentaire relatant leur aventure. Ils espèrent que ce film sera une source d’inspiration et un catalyseur de discussions autour de thèmes tels que l’ouverture culturelle, l’éducation et la dynamique familiale. Ils envisagent de le présenter dans divers festivals et conférences, souhaitant qu’il touche un public aussi large que possible.

Professionnellement, ils ont choisi de ne pas se précipiter. Ils se donnent de l’espace pour promouvoir leur film et pour profiter de moments paisibles à la maison. Ce retour au calme représente une pause bien méritée après l’effervescence de leur aventure mondiale.

Quant à l’avenir, bien que l’idée de repartir en voyage les séduise, ils chérissent leur vie actuelle et sont concentrés sur le présent. Le camion, affectionnément surnommé « Bébert », qui les a accompagnés dans leurs aventures, pourrait être vendu — un adieu symbolique à leur vie nomade et un signe de leur engagement envers une nouvelle phase de vie.

Si vous voulez organiser une projection près de chez vous, contactez Anne-Ségolène et Anthony sur leur instagram ou sur le site

Pour ceux qui souhaitent découvrir le documentaire, vous pouvez acheter le DVD sur leur site FAMILARE

♥♥♥ Emilie & co ♥♥♥